Cellulogrammes, poésies cellulaires

Cellulogrammes

Publié le : 18 novembre 20162 mins de lecture

« Le sentiment et l’autre »

Atelier d’écriture en poésie d’Ariane Dreyfus.

Le téléphone portable comme outil de création : travail en partenariat avec le cinéaste Philippe Troyon, responsable de l’Education à l’Image à Périphérie, membre du Groupe de Recherche Imaginem.

Programme d’ateliers artistiques dans des établissements de la Seine-Saint-Denis (Ecole Pablo Picasso de Drancy, Collège Liberté de Drancy, Collège Cachin de Blanc-Mesnil, Lycée Delacroix de Drancy)

Aller vers la poésie :

Mon premier désir, c’est de faire sentir aux enfants qu’ils pourront faire confiance aux mots, qu’il sera peut-être même plus facile d’écrire que de filmer : dites un seul mot, il contiendra une présence humaine (techniquement c’est ce qu’on appelle « connotations »). Alors que la présence dans un plan, ce n’est pas donné facilement, il faut vraiment la faire advenir. Et j’espère que les textes y contribueront. Mais à condition qu’ils existent aussi pour eux, pas seulement pour ce qui est filmé. Faire accepter aussi aux enfants que c’est de la poésie qu’ils écriront avec moi, ce qui à mon sens veut dire plus d’air, de liberté, d’ouverture, pour que le texte et l’image ne soient pas collés l’un à l’autre, ne s’étouffent pas l’un l’autre. Ainsi il y aura peut-être du narratif, mais pas forcément, ou pas complètement. Pas d’impératif de véracité non plus, contrairement à l’autobiographie, du moins dans sa forme canonique : on pourra inventer des souvenirs qui seront vrais par l’émotion qu’ils dégagent pour celui qui les reçoit, lequel sera autant celui qui écrit que celui qui lit.

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